L’exposition et la parution du livre Le temps du paysage d’Hélène Dorion font suite à une résidence d’artiste à Umbertide, Ombrie, en Italie. Dans son studio de travail, l’écrivaine constate : « ce paysage s’impose chaque jour davantage comme un espace qui me révèle mon horizon intérieur. Levant ainsi la frontière entre le dedans et le dehors, le paysage qui s’impose quotidiennement à ma vue s’ouvre comme une fenêtre et me devient intime ».

Oui, la question du paysage nous pose celle de notre rapport à la nature, « la nature comme l’autre côté de l’homme », écrivait Merleau-Ponty – quand là, nous ne sommes ni dedans ni dehors mais dans un espace de réversibilité où l’extérieur et l’intérieur gravitent l’un autour de l’autre. Comme l’enchaînement de la vie et de la mort, le chiasme du visible et de l’invisible. Apparaît alors l’idée « d’inviter les images elles-mêmes à dialoguer avec les mots », en même temps qu’avançait l’écriture du livre. Ainsi « photographier est – comme écrire – une manière de saisir la lumière et les ombres qui se posent sur le monde », souligne Hélène Dorion. Au tréfonds de cette écriture de lumière repose l’image vivante d’une perte : c’est dans l’enceinte de ce paysage que l’écrivaine apprit que son père était mourant.

– Manon Régimbald, conservatrice


 

Liste des œuvres

Médium : Photographie numérique /montage sur aluminium
Tirage giclé archive Epson sur papier Hahnemühle Photo Rag 308
Année de création : 2015
Tirage limité à 5 exemplaires

Pour se procurer une œuvre : helene@helenedorion.com

Le temps neuf

1. Ce jour-là
2. J’avançais pas à pas
3. On écrit peut-être
4. On ne décide pas du paysage
5. Le paysage semble dire
6. Je suis née d’un homme
7. Devant la montagne
8. J’ai besoin de toute cette beauté
9. Quels regrets pèsent trop lourd
10. Pendant des années

Les brouillards nécessaires

11. Je lève la tête
12. L’expérience de la beauté
13. Le paysage glisse du brouillard
14. Une vie humaine
15. Les lampes s’éteignent une à une
16. Les rochers
17. Une vie est bien plus
18. Aucun corps n’a marché en vain
19. Ce n’est qu’à la limite d’elle-même

Le feuillage du présent

20. L’arrivée de l’amour
21. Aucun être n’a éprouvé dans sa chair
22. L’amour surgit parfois
23. Comme la mort, comme la beauté
24. C’est la liberté de l’horizon
25. Rien ne se répète
26. Aucun être n’a aimé en vain

 


 

Exposition au Salon du livre 2016 – Montréal

 

Exposition au Salon b – Montréal

 

Centre d’exposition de Val-David

 

STUDIO P – Québec

 

 

Maison de la littérature – Québec

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Galerie Riverin-Artlogos – Eastman

 

Jardins de Métis / Villa Estevan

 

BIBLIOTHÈQUE OLIVAR-ASSELIN – SAINTE-FLAVIE

 

CHÂTEAU LANDRY – MONT-JOLI

 

GALERIE MICHEL GUIMOND

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