À propos du livre
Genre
Poésie
Parutions
2021 Édition originale
2023 Parution en édition de poche, texte intégral avec un entretien inédit.
En France (5,90E) et au Québec (10.95$)
Éditeur
Éditions Doucey
présentation
«Son nom semble la relier à une constellation, mais sa présence au monde la rend indissociable des paysages qu’elle traverse : Hélène Dorion vit environnée de lacs et de forêts, de fleuves et de rivages, de brumes de mémoire et de vastes estuaires où la pensée s’évase. Dans ce recueil voué aux forêts, elle fait entendre le chant de l’arbre, comme il existe un chant d’amour et des voix de plain-chant. « Mes forêts… », dit-elle dans un souffle qui se densifie de poème en poème. Et l’on entre à pas de loup dans une forêt de signes où l’on déchiffre la partition de la vie sur fond de ciel, sur fond de terre, sur fond de neige, de feuillages persistants et de flammes qu’emporte le vent, de bourgeons sertis dans l’écorce et de renouvellement. Un chemin d’ombres et de lumière, qui donne sens à ce qu’on appelle humanité. »
Presse
Mes forêts est absolument formidable! C’est important de le dire car il y a énormément de jeunes, d’élèves, qui découvrent la littérature, qui la travaillent, en lisant Hélène Dorion.
– Ali Baddou – France Inter, L’invité de 8h20
Un grand livre.
– France Culture – «Être et savoir», La poésie, langue vivante, émission animée par Louise Tourret
Un livre magnifique. Un événement pour le monde littéraire.
– TV5 Monde – «La librairie francophone», émission animée par Emmanuel Khérad
France Inter – «La librairie francophone», émission animée par Emmanuel Khérad
France Culture – «Le Book Club», émisison animée par Nicolas Herbeaux
Dans son recueil, écrit en pleine pandémie au milieu des lacs et des forêts escarpées du Québec, l’écrivaine approche avec circonspection la beauté délicate d’un monde en transition et d’une nature en souffrance.
Les lycéens qui passent le bac de français cette année auront bien de la chance, avec une écrivaine pas comme les autres au programme, Hélène Dorion […]
– France Info, Dans la peau de l’info – Marie Dupin
Véritable autrice de la nature, Hélène Dorion est une figure incontournable de la littérature québécoise et de la poésie francophone.
– Neil Senot – France info culture
« Ce qui m’importe énormément c’est que les jeunes qui vont approcher la poésie à l’école à travers mon livre Mes forêts puissent avoir envie de continuer d’être accompagnés par la poésie dans leur vie. Qu’ils voient comment la poésie est quelque chose de très concret, qu’elle pose des questions qui s’adressent à eux et à elles, qu’elle déplace nos regards sur la vie, qu’elle s’adresse à ce que l’on ressent, à ce que l’on pense, à ce que l’on connaît. »
– Hélène Dorion sur RFI – Littérature sans frontières, émission animée par Catherine Fruchon-Toussaint
Dans cet ouvrage, la poétesse se promène dans la nature, regarde les arbres et la faune sylvestre, écoute les histoires qu’ils portent et partage avec les lecteurs son émerveillement, mais aussi son inquiétude.
– Jean-François Cadet – RFI, Vous m’en direz des nouvelles
Mes forêts est une méditation sur notre rapport à la nature et une mise en garde contre les dangers qui la menacent.
Première femme vivante à entrer dans le programme du bac en France avec Mes forêts, Hélène Dorion fait partie des fers de lance de la poésie québécoise contemporaine.
– Livres hebdo
Dans Mes forêts, la poésie d’Hélène Dorion dit «les jeux de feuilles et de branches», les forêts qui «parlent la langue du fleuve» mais qui gémissent aussi, menacées par les hommes et le feu. Elle nous immerge dans les sous-bois, émerveillés mais tendus.
– Florence Pitard – Ouest-France
L’une des voix majeures de la poésie francophone.
– Le Papier déchaîné – numéro zéro
Avec l’inscription de Mes forêts au baccalauréat, Hélène Dorion brise deux plafonds de verre, celui d’être la première personne vivante à y être lue ainsi que celui d’être la première Québécoise admise dans le programme.
– Chantal Fontaine – Les libraires, le bi-mestriel de la librairie indépendante
Ce recueil propose autant une balade en pleine nature qu’une introspection intérieure.
– BNF – La Revue des livres pour enfants
En 2015, le poète Jean-Pierre Siméon intitulait un de ses livres La poésie sauvera le monde et rendait au poème tout son courage à être « le courage du contre-pied et du contretemps » pour une prise de conscience. Avec cet ensemble polyphonique et introspectif qu’est Mes forêts, Hélène Dorion souhaite également, avec le lyrisme incisif qui est le sien, « réarticuler notre rapport au monde » : quand elle se promène dans ses forêts, « c’est pour prendre le large / vers [elle]-même ».
– Régis Lefort – NVL La revue
Une plongée dans la nature, une plongée dans les mots.
– Véronique, Karine et Roxanne – Librairie Mollat – Bordeaux
Retrouver notre forêt intérieure. Mettre de côté, même si ce n’est que pour un instant, les écrans, les réseaux, le monde social. Se laisser voyager en soi. Permettre la compréhension du silence. Une poésie de l’ancrage.
– Librairie Le Divan – Paris 15e
On entre dans la poésie d’Hélène Dorion comme dans une forêt, au rythme du vers dans les feuilles et des odeurs de terre humide… Enivrant !
– Pauline – Librairie de Paris 17e
Une balade solitaire et sensible dans une forêt de papier (…).
– Morgan – Librairie Coiffard – Nantes
Écrit dans la forêt, ce recueil traduit la voix des arbres…
– Magali – Librairie La Géosphère – Montpellier
Portée par des vers libres à la fluidité évidente, à l’architecture dansante, la poésie d’Hélène Dorion offre une merveilleuse respiration.
– Magali – Librairie La Géosphère – Montpellier
« À l’heure où nos forêts brûlent et reculent, ce recueil est une trêve. Scrutée sous toutes ses écorces, la forêt est ce lieu d’incertitude et de beauté éternelle. Le décor est fixe, mais la lutte des éléments transforme sans cesse le paysage. (…) Écrite la forêt est un acte politique : c’est ancrer son regard vers un immobile à préserver. Il y a du Hartmut Rosa chez Hélène Dorion et elle concocte avec ses poèmes un véritable remède à l’accélération de nos sociétés. »
– Librairie Gallimard, Montréal.
Hélène Dorion nous offre quelques instants de grâce, glanés ici et là, au sein de ses forêts. Dans ce manifeste poétique riche d’espoir, elle s’engage en faveur d’une nature dont nous humains sommes partie intégrante. Elle nous invite à faire de même, à retourner vers ces lieux sacrés, souvent pillés, souillés, incendiés ou rasés, à prendre conscience de leur beauté et de leur fragilité, à voir, à écouter et à vivre le monde autrement, pleinement, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles (…)
– Librairie Les Pêcheurs d’étoiles – Fontenay-aux-Roses
«À mots comptés, avec une simplicité d’expression admirable, un lyrisme concis, Mes forêts parcourt les lieux et les époques, jusqu’à relire la Genèse dans la dernière partie. Comme si Hélène Dorion visait rien de moins que de réinventer notre rapport au monde et à la nature.»
– Raphaëlle Leyris, Le Monde
«En nous entraînant, dans Mes forêts, sur les chemins d’une vie où chacun de nous « a trébuché / rebondi puis chuté de nouveau», mais où il a pressenti que seul «le long travail de l’amour» pouvait le sauver, Hélène Dorion dresse un état de notre condition à l’heure où une catastrophe écologique, sociale et morale se profile. Dans cette urgence, elle nous appelle à n’oublier ni la beauté de l’univers – des étoiles aux arbres et aux bêtes – , ni notre rôle en ce monde, ni la vérité «sur ce qu’on appelle humanité», grandeur, cruauté et bonté. Tenter sans fin de la réinventer dans le grandissent du lien et à la lumière de la langue, nous souffle-t-elle, c’est accomplir notre tâche.»
– Sylvie Fabre G., revue Europe
« Devant le chaos du monde, Hélène Dorion se demande si l’humain saura gravir la montage jusqu’à nous, d’autant plus qu’elle dit ignorer ce qui se tait en elle quand la forêt cesse de rêver. Plusieurs vers affichent cette beauté universelle. […] La dernière partie du recueil parcourt d’ailleurs l’Histoire humaine avec une lucidité sidérante, mais notre petite existence peut encore accueillir de grandes choses si elle prend racine. Nous prenons tous et toutes place dans cette fragile coquille de bois avec l’autrice qui n’a jamais écrit que par amour de ses semblables. »
– Mario Cloutier, La Presse
« Avec Mes forêts, Hélène Dorion offre un très beau recueil, à la fois introspectif et attentif aux bruits du monde. L’aspect métaphysique de son écriture ne l’empêche jamais d’être à l’écoute des différents enjeux sociaux. […] Peu de poètes jettent sur le monde actuel un regard aussi surplombant, mettent à profit une perspective historique aussi large. C’est parce qu’Hélène Dorion – et c’est ce qui la rend si précieuse à mes yeux – profite d’un recul philosophique qui la tient à l’écart des dérapages idéologiques. Elle permet de voir notre époque autrement ou, comme on peut le lire vers la fin du recueil, d’envisager notre siècle «comme un navire / surpris par la marée».»
– Antoine Boisclair, Lettres Québécoises
« Le bruissement du temps » propose avec courage un résumé de l’histoire humaine. Cela part d’une réécriture païenne de la Genèse, d’un affrontement avec la « réalité » et d’une dérive vers des nécessités de parole pour glisser vers une ère où l’art s’oppose à la haine sans pouvoir la vaincre. Cette dernière partie s’arrache à la peur comme elle peut, appelant à la signature d’un pacte entre gens et forêts via la recherche et l’exploration de « paysages intérieurs ». […] À tous les niveaux de l’écriture de Dorion, la plénitude métaphorique du signe « forêts », l’usage multiple des figures de répétition, la netteté des tons choisis et l’ouverture finale vers le narratif installent une interdépendance entre anthropologie, écologie et histoire.
– Pierre Popovic, magazine Spirale
« D’hier à aujourd’hui, elle convoque «la longue marche du savoir». Ainsi, Hélène Dorion arpente ses forêts intimes pour mieux tendre le regard vers ce qui couve sous les manchettes de l’actualité […]. On plonge avec elle au coeur de ces «forêts». On y entre alerte, mais sans en craindre les zones d’ombres ou de s’y perdre. Au contraire, on s’y retrouve, tous les sens éveillés, en pleine lumière, parce que «les forêts creusent /parfois une clairière / au-dedans de soi». Et ça fait le plus grand bien.»
– Valérie Lessard, Radio-Canada/Ici-Ottawa-Gatineau
« Hélène Dorion, quelle grande écrivaine ! Cette rencontre avec «Mes forêts» m’a donné envie de prendre dans mes bras, dans mes mains ces troncs d’arbres. J’avais envie, comme Hélène Dorion, d’épouser le recommencement, l’espoir, le chaos, les racines… tout ce qui fait la beauté de cette nature. Une poésie très accessible, très ouverte, c’est sensible et ça nous touche. »
– Patricia Powers, Radio-Canada, Mauricie et Gaspésie
« Un livre très puissant, un grand tour de forêt, très poétique, mais en même temps, très collé à ce que l’on vit, à l’actualité. Le côté très contemporain de cette poésie représente beaucoup de choses de façon métaphorique.»
– Marie-Claude Veilleux, Radio-Canada/Par ici l’info
« C’est comme un récit où chaque élément de la forêt devient un personnage, la forêt est aussi vivante que l’humain, tout est en symbiose.»
– Catherine Rochette, Radio-Canada/Côte Nord
« J’ai l’impression d’entrer dans un monde où il y a autant de douceur et de beauté que de chaos. C’est un univers qui s’ouvre autant vers la forêt que vers notre propre univers. »
– Marilou Brousseau, Radio Ville-Marie / Au coeur de l’être
« Mes forêts cristallise un style. C’est une forme d’intériorité, un souci du mieux-vivre. C’est une célébration de nos racines, loin de la rumeur urbaine, du désordre, des banlieues, des réseaux bitumés et de l’heure de pointe. Tout est fluidité et lenteur à l’intérieur du poème. Mon coup de coeur de l’année 2021.»
– Ricardo Langlois, La Métropole.com
« Autant de forêts esquissées dans un ensemble sensible, où elles constituent «un champ silencieux / de naissances et de morts».»
– Loup Besmond de Senneville, La Croix
« À ceux et celles qui n’ont jamais lu Hélène Dorion, ce livre est une représentation intimiste de son œuvre. À la fin de cette poésie pure, une très belle entrevue avec l’autrice. « Mes forêts » est un livre de questionnement : « Comment faire du souci de la terre une question individuelle et collective? Que peut la poésie dans nos vies? » Dans un monde sans dieux ni certitudes, le chant lyrique de « Mes forêts » nous apprend une certaine manière de vivre. Être lucide dans un univers qui bascule petit à petit. Un livre de poésie presque philosophique qui marque l’époque actuelle. Un incontournable dans la poésie actuelle. »
– Ricardo Langlois, à propos de l’édition de poche de Mes forêts, La Métropole.com
« Une fois de plus, les Éditions Bruno Doucey dénichent de grands textes poétiques, celui-ci de manière crescendo finira en beauté sous le bruissement du temps. En quelques pages, le commencement du monde prendra forme pour raconter l’Histoire en version accélérée de manière magistrale. J’avais rarement lu d’aussi belles pages sur notre monde. Avec un sens du rythme, du phrasé, du mot qui accroche l’humus de notre esprit, Hélène Dorion m’a donné envie de plonger à coeur perdu dans l’ensemble de son oeuvre.»
– @serial_lecteur_nyctalope – Instagram
« Même la colère et la violence se disent et s’expriment doucement. Le temps n’est pas à la tempête criante. Le temps est à l’apprivoisement. Hélène Dorion reste encore et toujours une de mes préférées. De mot. Et au loin. D’humanité. »
– @leslecturesde.renarde – Instagram
« Les forêts d’Hélène Dorion, ce sont ses mondes, mais c’est aussi le Monde. Tout à la fois cycle de vie, siège de la solitude et de la souffrance, gardienne du temps et des souvenirs, marquée par les empreintes laissées par la main de l’homme – certaines inexorables, d’autres encore réparables – abri des rêves portés par le vent dans les feuilles et les herbes, et bien sûr berceau de l’humanité. »
– @sandra_etcaetera – Instagram
Entrevues réalisées en France à l’occasion de la parution de l’édition de poche :
Radio et télévision
6 mars
Il reste toujours la culture – Radio-Canada, Ici Première – [ En rattrapage ]
9 mars
La Maison de la poésie – entretien avec Nicolas Dutent – [ Pour écouter l’entretien ]
11 mars
La Librairie francophone – émission radio – France Inter, RTBF, Radio-Canada, RTS – [ En rattrapage ]
13 mars
Être et savoir – France Culture – [ En rattrapage ]
19, 20, 26 mars
La Librairie francophone – émission télé : 19 mars sur RTBF La Trois – Belgique) ; 20 mars sur ARTV – Radio-Canada et RTS 2 – Suisse) ; 26 mars sur TV5Monde – France – [Pour regarder l’émission] [ Consulter le site de l’émission ]
24 mars
La Quotidienne – Sqool TV – [ Extrait de l’entrevue ] [ Émission complète ]
21 mars
Le Book Club – France Culture – [ En rattrapage ]
23 avril
Désautels le dimanche – Radio-Canada – [En rattrapage]
médias écrits
Le Monde – Raphaëlle Leyris, Hélène Dorion : Écrire pour apprendre à être et à aimer» [Lire l’article] [PDF]Télérama [ Lire l’article ] [PDF]L’École des lettres – Antony Soron, «Hélène Dorion: Première auteure vivante au programme du bac» [Lire l’article]Le Soleil – Matthieu Dessureault, «Hélène Dorion étudiée en France» [Lire l’article]
Entretiens
Entretien avec Patricia Powers – Bibliothèque de l’UQTR
Entretien avec Winston McQuade
Entretien avec VELIMIR MLADENOVIć
Articles
Radio-Canada, Plus on est de fous plus on lit, entrevue avec Marie-Louise Arsenault – 13 octobre 2021
Radio-Canada, Culture Club, entrevue avec René Homier-Roy- 30 octobre 2021
Radio Ville-Marie, Au coeur de l’être, entrevue avec Marilou Brousseau
Radio-Canada Mauricie, 10 novembre 2021, (à 6 minutes 20)
Radio-Canada Gaspésie, Bon pied, bonne heure ! – 11 novembre 2021 (à la 6e minute)
La Presse, Mario Cloutier, 13 novembre 2021
Radio-Canada Ottawa-Gatineau, Valérie Lessard, 21 novembre 2021
Lettres québécoises, Antoine Boisclair, hiver 2021
La Tribune, Karine Tremblay, 1er janvier 2022
La revue Europe, S. Fabre G., 2022
La Métropole.com, 2023
Spirale, Pierre Popovic, 2023
Quinzaines, Velimir Mladenović, 2o24
Extrait
Mes forêts sont de longues traînées de temps
elles sont des aiguilles qui percent la terre
déchirent le ciel
avec des étoiles qui tombent
comme une histoire d’orage
elles glissent dans l’heure bleue
un rayon vif de souvenirs
l’humus de chaque vie où se pose
légère une aile
qui va au cœur
mes forêts sont des greniers peuplés de fantômes
elles sont les mâts de voyages immobiles
un jardin de vent où se cognent les fruits
d’une saison déjà passée
qui s’en retourne vers demain
mes forêts sont mes espoirs debout
un feu de brindilles
et de mots que les ombres font craquer
dans le reflet figé de la pluie
mes forêts
sont des nuits très hautes